Enfin, cette tentative a été la bonne. Quelques semaines seulement après le lancement d’un engin nord-coréen, son voisin du sud a réussit mercredi le lancement et la mise en orbite d’un satellite d’observation des radiations cosmiques à l’aide du lanceur KSLV-I (Korea Space Launch Vehicle). Ce troisième essai, après deux échecs, permet à la Corée du Sud de relancer son programme qui s’était retrouvé en danger suite à ces tentatives ratées. Le KSLV n’est pas un lanceur 100% coréen puisque le premier étage est de conception russe (c’est celui, dans une version moins puissante, de la future fusée Angara). L’objectif à plus long terme pour l’agence spatiale sud-coréenne, la KARI, est de mettre au point un lanceur de conception entièrement nationale, à l’horizon 2021.
Autre nouvelle dans le monde de l’astronautique, l’Iran a envoyée un singe dans l’espace grâce à un vol suborbital culminant à 120km (sachant que la frontière de l’espace est fixée à 100km). Les objectifs réels de la république islamique ne sont pas clairs mais officiellement le but de cet essai est de faire avancer la technologie spatiale pour pouvoir un jour mettre au point un moyen de lancement habité. L’Iran a ainsi annoncée qu’elle enverrait ses premiers hommes dans l’espace d’ici 2020. Ce lancement représente la deuxième tentative, et la première réussie, d’envoyer un primate dans l’espace. Le pays a utilisé pour cette mission une fusée Shahab 3, dérivée d’un missile.